Des athlètes chinois qui ont été impliqués à une affaire de dopage, ont été retenus pour les JO. Ces onze nageurs ont été testés positifs à un produit illicite en 2021, ils ont été innocentés.
La Chine a convoqué des nageurs ayant un passé trouble pour participer aux Jeux Olympiques 2024.
Ces 11 nageurs ont fait l’objet d’un contrôle positif en 2021 à une substance interdite, mais ils ont été disculpés ensuite. Cette décision a lancé une polémique qui agite le monde de la natation depuis plusieurs mois. Le journal américain New York Times et la télévision allemande ARD avaient relayé que les résultats d’un contrôle antidopage d’une vingtaine de nageurs sont revenus positifs à la trimétazidine. Cette substance peut booster vos capacités.
Ils n’ont pas écopé d’une sanction vu que l’Agence mondiale antidopage a décrété qu’il n’y a pas eu de dopage. L’AMA a révélé que ces analyses sont dûs à une "contamination alimentaire". Le taux retrouvé dans les échantillons de sang est trop faible pour que ça soit considéré comme une "prise intentionnelle". Les informations sorties par le New York Times et l’ARD, ont créé la controverse. L’agence antidopage américaine (Usada) avait reproché à l’AMA de passer sous silence cette affaire.
Des accusations de dopage viennent raviver les tensions entre la Chine et les États-Unis, déjà exacerbées par des différends sur de nombreux fronts diplomatiques, politiques et commerciaux.
Les autorités américaines, qui dénoncent un manque de transparence et de rigueur dans les procédures antidopage chinoises. Plusieurs des nageurs concernés avaient même remporté des médailles aux Jeux olympiques de Tokyo l’année dernière, ce qui alimente les soupçons de dopage organisé.
L’AMA, bousculée par les affaires dévoilées par le New York Post et l’ARD en avril, ont porté des accusations de "mensonges" contre l’Usada. Ils ont demandé aux États-Unis de consolider leur sytème antidopage.