Arthur Germain, nageur en eau libre et fils d’Anne Hidalgo, partage lors d’une interview avec RTL qu’il n’est pas préoccupé par la qualité de l’eau de la Seine, alors que les Jeux olympiques approchent.
À moins de deux mois du début des Jeux olympiques de Paris, l’état de la Seine suscite toujours des inquiétudes. Arthur Germain, lui, a passé plus de six semaines dans le fleuve en 2021. Il s’est exprimé sur cet épisode lors d’une entrevue avec RTL. D’après l’ONG Surfrider, la qualité de l’eau de la Seine ne respecte pas les normes sanitaires, avec des niveaux de bactéries E. coli dépassant les seuils recommandés de deux fois. "Je suis passé parfois dans des endroits où les taux étaient 100 fois supérieurs à ce qui est préconisé", relate Arthur Germain en assurant : "pourtant, je vais très bien".
Pendant huit mois, l’ONG a effectué des contrôles de manière bimensuelle. Cependant, Arthur Germain remet en question cette approche, arguant qu’elle manque de rigueur scientifique en présentant des résultats à une fréquence aussi régulière, que ce soit "toutes les deux semaines ou tous les mois". Le fils d’Anne Hidalgo appuie : "on sait très bien que la pollution de la Seine fluctue énormément en fonction des pluies".
Certaines épreuves des jeux sont prévues dans la Seine. En prévision de cet événement, Anne Hidalgo s’est engagée à s’y baigner le 23 juin. Par ailleurs, son fils soutient l’idée d’instaurer des contrôles quotidiens de la qualité de l’eau. Il suggère notamment l’utilisation de drapeaux pour indiquer le niveau de pollution, permettant ainsi aux personnes de décider en toute connaissance de cause si elles veulent se baigner ou non.
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