JO 2024 : Bruno Le Maire s’oppose à l’imposition des médaillés olympiques français

Préparation

Alors qu’un débat autour de la fiscalité des primes reçues par les athlètes français aux Jeux olympiques s’annonce houleux, Bruno Le Maire s’est exprimé sur le sujet jeudi soir. Sur le plateau de l’émission "Bienvenue aux Jeux", le ministre démissionnaire de l’Économie a déclaré qu’il était opposé à l’imposition de ces gratifications. Même ses tâches se limitent à la gestion des affaires courantes en attendant la formation du nouveau gouvernement, le patron de Bercy « proposera » leur défiscalisation dans le budget 2025. "Ce n’est pas à moi d’en décider, mais je préparerai des dispositifs" en ce sens, a-t-il indiqué sur les porpos du journal Le Figaro.

"Traitement exceptionnel"

Bruno Le Maire estime que ces primes allant de 80 000 à 20 000 euros en fonction de la couleur de la médaille sont "exceptionnelles". Elles "méritent" donc un "traitement exceptionnel", a-t-il souligné en ajoutant que les médailles obtenues par les athlètes représentent des années et des années de sacrifice. "Ce n’est pas une question de finances publiques, c’est une question de symbole", a noté le ministre. Il a poursuivi dans ce sens en soulignant que le geste fiscal serait "négligeable" par rapport "à tout ce qu’il faut faire en économies".

Début du "scandale"

Cette prise de parole de Bruno Le Maire fait notamment suite au débat ouvert en début de semaine par l’ancien champion de Judo David Douillet. Ce dernier a qualifié de "scandale" l’imposition des primes. Le député Les Républicains Olivier Marleix partage le même avis que Bruno Le Maire en proposant de légiférer. "Une PPL (proposition de loi, NDLR) consensuelle pour débuter la législature et poursuivre dans l’hémicycle un moment d’unité nationale !", a-t-il lancé mardi.

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