Alors que la Russie poursuit son offensive en Ukraine, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a défendu sur France 2 ce mercredi le "principe de non-discrimination qui doit permettre d’accueillir des athlètes russes ou biélorusses qui n’ont rien fait" aux JO 2024 à Paris.
Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports, a confirmé sur France 2 que les athlètes russes et biélorusses seraient accueillis aux Jeux olympiques de 2024, mais sous bannière neutre. Elle a mis en avant le principe de non-discrimination, affirmant que les athlètes concernés n’avaient rien fait de répréhensible. Il y a "un principe de non-discrimination qui doit permettre d’accueillir des athlètes russes ou biélorusses qui n’ont rien fait", a-t-elle insisté. Cependant, elle a précisé qu’ils ne pourraient ni arborer leur drapeau ni chanter leur hymne.
Cette mesure appliquée aux athlètes russes et biélorusses a indigné Vladimir Poutine. Amélie Oudéa-Castéra a d’ailleurs souligné que les règles étaient définies par le Comité international olympique (CIO) et que le président russe cherchait à utiliser le sport pour la gloire de son pays. "Il faut se tenir à distance de ce genre de mécanique", a-t-elle prévenu.
La ministre a également abordé la grogne des forces de l’ordre mobilisées en marge des JO, soulignant que le ministre de l’Intérieur avait engagé le dialogue social. Elle a mentionné la mise en place de trois niveaux de prime pouvant atteindre 1 500 euros et la possibilité pour les forces de l’ordre d’avoir deux semaines de congé pendant la période du 15 juin au 15 septembre, même si les congés ne sont pas autorisés pendant la période des Jeux, soit du 24 juillet à la mi-août