Quinze jeunes membres du conseil municipal de la jeunesse de la ville de Mornant, située dans le Rhône ont décidé de se mobiliser pour défendre une cause qu’ils jugent cruciale : l’inclusion des athlètes atteints de trisomie 21 dans les Jeux paralympiques.
Face à l’exclusion actuelle des athlètes trisomiques des Jeux paralympiques, les jeunes élus de Mornant ont décidé d’agir. Ils ont rédigé une lettre adressée au président Emmanuel Macron, à la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, et au président du Comité international olympique, Thomas Bach. Dans leur missive, les enfants soulignent l’importance de créer des catégories spécifiques pour les sportifs dont le développement cognitif est affecté, à l’image des catégories existantes pour les handicaps physiques. Selon eux, il est injuste que les athlètes trisomiques ne puissent pas participer aux Jeux en raison des critères actuels de sélection.
L’idée de cette mobilisation est née d’une rencontre marquante entre les jeunes conseillers municipaux et deux nageurs trisomiques, Amaury Lépine et Marie Graftiaux, tous deux médaillés aux Global Games, une compétition réservée aux sportifs avec un handicap mental. Lors d’une visite à la mairie, ces athlètes ont impressionné les enfants par leur détermination et leurs compétences en natation. Touchés par l’injustice que représentent les barrières actuelles à leur participation aux Jeux paralympiques, les jeunes élus ont décidé de se battre pour changer les règles.
Depuis le lancement de la pétition, les enfants de Mornant ont recueilli plus de 2500 signatures et espèrent atteindre le seuil symbolique de 500 000 signatures. Leur objectif est d’attirer l’attention du public et de provoquer un débat national sur la question de l’inclusion des athlètes trisomiques aux Jeux paralympiques. Les jeunes espèrent également rencontrer Emmanuel Macron pour discuter de leur cause et faire avancer leur combat pour une plus grande équité dans le monde du sport.