Un membre du syndicat a dénoncé les conditions de recrutement de "250 à 300 danseurs intermittents du spectacle", sans défraiement et sans information sur le montant de la cession des droits voisins.
Le syndicat SFA-CGT, représentant les artistes interprètes, a déposé un préavis de grève pour le 26 juillet, jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, pour dénoncer les inégalités flagrantes de traitement entre les artistes engagés pour le spectacle.
Le syndicat a exprimé ses inquiétudes quant aux pratiques contractuelles de Paname24, le producteur exécutif des cérémonies, en affirmant qu’elles ne respectaient pas la convention collective des entreprises artistiques et culturelles. Malgré de nombreuses alertes, aucune solution n’a été trouvée. Le syndicat a également critiqué l’absence de dialogue social lors des préparations des cérémonies.
Selon le syndicat, les danseurs intermittents recrutés pour les Jeux olympiques et paralympiques ont été embauchés dans des conditions inacceptables. Ils ne bénéficient ni de défraiement ni d’information sur les droits voisins, qui varient de 60 EUR pour les intermittents à 1610 EUR pour ceux ayant pu négocier collectivement. Le syndicat s’interroge sur ces inégalités, notamment pourquoi certains artistes sont défrayés et logés alors que d’autres, avec les mêmes contrats, ne le sont pas.
Après avoir saisi le comité de la Charte Sociale des JO, deux réunions de négociation ont eu lieu début juillet avec Paris 2024 et Paname24. Cependant, aucune réponse concrète n’a été apportée depuis et aucune nouvelle rencontre n’est programmée. Le 26 juillet, à partir de 19h30, environ 3000 danseurs, musiciens et comédiens investiront les berges de la Seine pour une cérémonie spectaculaire allant du Pont d’Austerlitz à la Tour Eiffel, une première hors d’un stade.
Source : Lefigaro.fr