La vague de Teahupoo à Tahiti est considérée par les surfeurs comme l’une des plus belles et des plus puissantes au monde. Chaque année, elle accueille une étape du circuit mondial.
Le 1er mai dernier, une cinquantaine d’habitations ont été détruites par les inondations qui ont également emporté une dizaine de voitures vers la mer.
La nouvelle ministre de la Jeunesse et des Sports de Polynésie, Nahema Temarii, a visité les familles touchées par les intempéries. Elle a ainsi indiqué la possibilité de révoquer l’engagement d’organiser les épreuves de surf des Jeux olympiques 2024 à Tahiti.
Comme le rapporte France Info, Barbara Martins-Nio, la responsable du site pour le Comité d’organisation des JO a par contre assuré que les deux fortes crues de la rivière Fauoro ne remettent pas en cause l’organisation de ces épreuves. Concernant les propos de la ministre, elle a indiqué que "c’était une position pour réagir à la crue de Teahupoo, une posture attentive par rapport à la population, sous le coup de l’émotion et de la tension".
Le nouveau président de la Polynésie française, Moetai Brotherson, a également écarté l’hypothèse d’un désengagement vendredi. "Nous allons tout mettre en œuvre pour que les Jeux se déroulent ici", a-t-il assuré devant les médias locaux.
Les habitants ont indiqué que la construction d’une nouvelle passerelle pour les Jeux a partiellement provoqué ces inondations. Un habitant nommé Alexis Taupua a expliqué que "la vague de boue a heurté les tôles qui protégeaient le chantier et tout s’est précipité vers les maisons".
Pour soutenir la population touchée par les crues, l’ISA (International Surfing Association), le COJOP (Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques) et le CIO (Comité international olympique) verseront chacun 10 000 euros.
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