Vendredi 25 octobre, des associations de défense des droits LGBT+ ont brandi un ’carton rouge’ en direction du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. Elles critiquent le manque de volonté politique pour combattre l’homophobie dans le sport.
Des associations LGBT+ ont dénoncé l’absence de volonté politique contre l’homophobie dans le sport, demandant à rencontrer le gouvernement après leur exclusion d’une réunion dédiée. L’Inter-LGBT, la fédération sportive LGBT+ et le FC Paris Arc-en-ciel ont lâché un ’carton rouge’ au ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, pour avoir organisé une réunion d’urgence sans inclure les associations de terrain. Cette rencontre avec les dirigeants du football français faisait suite à des chants homophobes observés en Ligue 1. Les associations ont également appelé le ministre des Sports, Gil Avérous, et le secrétaire d’État Othman Nasrou, à collaborer pour élaborer un plan concret contre les LGBTphobies dans le sport, rapporte Ouest-France.
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Après la réunion, les autorités ont décidé d’instaurer une billetterie nominative. Elles ont également annoncé que les matchs pourraient être interrompus. Ce dernier point suscite des avis divergents : Gil Avérous propose de suivre le protocole FIFA, prévoyant des sanctions progressives, allant de la suspension du match jusqu’à l’annulation de la rencontre pour l’équipe hôte. Bruno Retailleau, en revanche, a partagé sur RMC sa préférence pour une autre approche. Il privilégie le déploiement de forces de l’ordre en civil dans les stades, avec des évacuations des tribunes si la situation l’exige.
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