Se doper s’est tricher. Une pratique utilisée dans de nombreux sports. Comment lutter contre ce phénomène, quelle est la situation à La Réunion ?
Athlétisme, cyclisme, trail... Dans toutes ces compétitions, la lutte contre l’anti-dopage est une priorité. Pour les athlètes invités au Meeting de La Réunion à Saint-Paul, se doper c’est tricher. Pour eux, les contrôles sont essentiels.
« Il devrait même en avoir plus pour qui que ce soit et ne pas privilégier ceux qui sont très performants ou pas, tout le monde doit y passer. Moi j’ai rien à cacher »
« Ça peut nuire au sport, ils font ce qu’ils veulent les tricheurs mais bon je ne suis pas là dedans"
Si les substances dopantes améliorent les performances sportives immédiatement, le cycliste réunionnais Emmanuel Chamand redoute les effets sur la santé à long terme.
« De ce que je sais c’est un sport très précaire. Il y en a beaucoup qui finissent dans la dépression. Quand tu as donné une vie de sport intense avec des produits pour ceux qui en prennent, l’histoire se finit mal en général. »
Pour les organisateurs d’événement sportif comme Robert Chicaud, organisateur du Grand Raid, si le phénomène existe, il est peu fréquent à La Réunion.
« Ce contrôle montre que 2 personnes sur 144 000, c’est dérisoire, c’est un bon résultat en faveur de la notoriété de la compétition. »
Pour Michel Benard, organisateur du Tour cycliste Antenne Réunion. « C’est normal et sain de voir les agents des contrôles anti-dopage soient présent pour avoir un sport propre. »
D’ailleurs pour avoir transgressé les règles anti-dopage, la Russie a été exclue des compétitions mondiales pendant les deux prochaines années.