Cette décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) a été saluée par l’Agence mondiale antidopage (AMA). La Russie sera également privée des Jeux olympiques d’été de Tokyo en 2021 et ceux d’hiver de Pékin en 2022 après avoir transgressé les règles antidopages.
La Russie sera exclue deux ans des grandes compétitions mondiales, dont les Jeux olympiques d’été de Tokyo en 2021 et ceux d’hiver de Pékin en 2022, a déclaré le Tribunal arbitral du sport (TAS). Cette décision a été prise à la suite de la transgression par le pays des règles antidopage. Alors que l’Agence mondiale antidopage (AMA) a proposé une sanction de quatre ans, les trois arbitres désignés par le TAS ont réduit de moitié la sanction. Toutefois, les athlètes russes jamais sanctionnés pour dopage peuvent participer à ces compétitions sous la bannière neutre.
Lors du rendu de leur décision, les trois arbitres ont justifié l’allègement de la sanction. Ils ont expliqué que les "conséquences" de la tricherie russe, soit le trucage à grande échelle des données informatiques du laboratoire antidopage de Moscou, "ne sont pas aussi importantes que ce que souhaitait l’AMA", rapporte LCI. Ils espèrent ainsi encourager un changement de culture et inciter la prochaine génération d’athlètes russes à participer à un sport international propre. Par ailleurs, Rusada, l’agence antidopage russe, est condamnés à payer 1,27 million de dollars (environ un million d’euros) à l’AMA. Cette somme représente le remboursement des expertises menées depuis janvier 2019 sur le trucage des données du laboratoire de Moscou.
L’Agence mondiale antidopage (AMA) a aussitôt réagi après l’annonce de cette décision du TAS. "L’AMA est heureuse d’avoir remporté cette affaire qui fera date", a confié son président Witold Banka. Il a toutefois regretté le fait que le TAS n’ait pas retenu la recommandation de l’AMA pour une exclusion de la Russie pendant quatre ans.
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