L’Agence internationale antidopage (ITA) a annoncé un troisième cas de dopage aux Jeux olympiques, dimanche 28 juillet. Les athlètes concernés ont été sanctionnés.
Après seulement deux jours de compétition officielle, trois cas de dopage ont été recensés dans le cadre des Jeux olympiques de Paris 2024.
Comme le rapporte France Info, la boxeuse nigériane Cynthia Temitayo Ogunsemilore a été contrôlée positive dimanche 28 juillet, selon l’ITA. Dans un communiqué, l’agence a annoncé qu’elle a été suspendue pour infraction aux règles.
Un échantillon prélevé sur la boxeuse nigériane "a produit un résultat d’analyse anormale sur une substance interdite spécifiée, le furosémide", a écrit l’ITA. A noter que ce produit est classé en catégorie S5 des diurétiques et agents masquant selon la liste des produits interdits de l’Agence mondiale antidopage.
Selon cette entité internationale, l’athlète a été notifiée de cette affaire et a été suspendue à titre provisoire jusqu’au règlement de ce dossier. La boxeuse est ainsi interdite de compétition durant toute la durée des JO.
Le volley dominicain est également touché par un cas de dopage. La FIVB (Fédération internationale de volley) a informé samedi 27 juillet que Lisvel Eve Mejia a été testée positive au furosémide au printemps. Selon ses dires, la FIVB a été mise au courant d’un cas de dopage positif pendant la Ligue des nations 2024, lié à une joueuse de l’équipe nationale de la République dominicaine. Elle a tenu à préciser que la sportive en question a quitté les Jeux et est remplacée.
Dans un communiqué, le Comité olympique dominicain a confirmé que cette volleyeuse a été contrôlée positive lors d’un contrôle antidopage de routine aux JO de Paris. "La joueuse a été mise à l’écart de l’équipe et risque une sanction de quatre ans", a précisé le comité.
Outre ces deux cas, le judoka irakien Sajjad Sehen a été également testé positif à une substance anabolisante pendant un contrôle organisé hors compétition, mardi, à Paris.
Après les analyses, l’échantillon recueilli a révélé des traces de méthandiénone et de boldénone. Ces substances figurent sur la liste des produits interdits par l’AMA.
A noter que l’Irakien devait participer pour la première fois aux Jeux olympiques. "L’athlète a le droit de contester sa suspension provisoire devant la section antidopage du tribunal arbitral du sport", a affirmé l’ITA.
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