Agnes Keleti, ancienne gymnaste hongroise, doyenne mondiale des champions olympiques, a remporté cinq médailles d’or, la première aux Jeux Olympiques d’Helsinki en 1952.
Ágnes Keleti, doyenne mondiale des champions olympiques, est décédée ce jeudi 2 janvier à Budapest, à l’âge de 103 ans. Véritable icône de la gymnastique hongroise, elle a marqué l’histoire des Jeux olympiques avec dix médailles, dont cinq en or. Née Ágnes Klein, elle intègre l’équipe nationale hongroise en 1939, mais sa carrière est brutalement interrompue en raison de ses origines juives. Sous l’occupation nazie en 1944, elle échappe à la déportation grâce à de faux papiers et prend l’identité d’une chrétienne pour se cacher. Malgré ces épreuves, elle continue à s’entraîner en secret.
Ágnes Keleti remporte son premier titre olympique à Helsinki en 1952, décrochant l’or au sol. Elle brille à nouveau en 1956 aux Jeux de Melbourne, raflant quatre médailles d’or supplémentaires (sol, poutre, barres asymétriques et épreuve par équipes), relate L’Equipe. Ces exploits font d’elle l’une des plus grandes figures de la gymnastique mondiale. Ágnes Keleti reste une source d’inspiration pour des générations d’athlètes. Son parcours, entre résilience face aux épreuves et triomphe sportif, témoigne de sa détermination exceptionnelle. Elle laisse derrière elle un héritage olympique inoubliable et une leçon de courage qui transcende le sport.
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