Le quadruple médaillé olympique, Teddy Riner, s’est exprimé sur les vaccins contre le coronavirus ainsi que sur les médailles du 2024. Une interview qui a suscité la polémique.
L’entretien de Teddy Riner sur RTL a provoqué autant de remous pour sa position sur la vaccination contre la Covid-19. Mais ses propos sur les médailles 2024 ont été considérés comme un tacle à Emmanuel Macron. Lors d’une visite à l’institut Imagine, spécialisé dans la recherche sur les maladies génétiques, le quadruple médaillé olympique n’a pas caché sa colère face à cette situation, selon 20 Minutes sur le récit du journal Le Parisien.
"Je maintiens mes deux réponses concernant le vaccin et les médailles, mais je sais ce que j’ai dit. Et je n’aime pas que ma parole soit déformée ou sortie du contexte", a martelé Teddy Riner.
Le sportif s’est notamment adressé aux antivax qui se jettent sur ses déclarations. Il a ainsi précisé qu’il n’est pas là pour dire "Vaccinez-vous !". Selon ses dires, certes la finalité est collective, mais la décision reste personnelle. "Je me suis fait vacciner dès que j’ai pu", a-t-il précisé.
Il a ainsi évoqué les raisons de cette décision : se protéger lui-même ainsi que ses proches et les plus fragiles, préparer les Jeux de Tokyo sereinement. "Parce que, personnellement, je pense que c’est la solution pour régler le problème. On ne m’a pas obligé et je n’ai pas honte de dire que je suis vacciné. Mais ce n’est pas mon rôle de dire aux gens ‘Vaccinez-vous’", a-t-il pointé.
L’autre sujet suscitant la polémique est l’avis de Teddy Riner sur les médailles espérées aux Jeux de 2024. Il a indiqué que se dire qu’on va faire 90 médailles à Paris 2024, il aimerait bien y croire. Pourtant, cela nécessite d’investir 7 ans en arrière dans le sport et confronter la jeunesse à l’international.
De nombreux observateurs ont estimé que le sportif a taclé Emmanuel Macron. "C’est complètement faux lorsqu’on dit que j’ai taclé le président de la République", a-t-il formulé, car ces propos ont été prononcés avant la réception à l’Elysée.
Il a ainsi réitéré ne pas supporter qu’on l’instrumentalise, qu’on le récupère, qu’on ne retranscrive pas les choses telles qu’il les ait dites et dans le bon contexte. "Je comprends qu’avec l’élection présidentielle qui approche, chacun ait envie de se positionner, mais pas avec moi", s’est agacé T. Riner.