Au micro d’Europe1 ce vendredi, le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme appelle à changer les règles. En effet, l’UCI n’a pas encore tranché sur le contrôle antidopage jugé "anormal" de Christopher Froome.
Lors d’un contrôle antidopage pendant le Tour d’Espagne 2017, le quadruple vainqueur de la Grande Boucle Christopher Froome avait une concentration "anormale" de salbutamol. A l’approche du Tour de France qui démarre le 7 juillet prochain, le tribunal antidopage de l’Union cycliste internationale (UCI) n’a pas encore tranché sur le sujet. Invité de Village Médias sur Europe1 vendredi, Christian Prudhomme trouve la situation consternante. "Que les autorités sportives n’aient pas réglé ce problème avant la plus grande course cycliste au monde est consternant. Je n’en dirai pas plus", a-t-il lâché avant d’appeler à changer les règles.
Le directeur du Tour de France estime qu’un contrôle anormal pour le grand public n’a aucun sens. "Ça doit être blanc ou noir, positif ou négatif", s’est-il emporté. Pour autant, il a épargné le nouveau directeur de l’UCI, David Lappartient qui a assuré la gestion de cette affaire peu de temps après son élection. D’après Christian Prudhomme, il a déjà changé de nombreuses choses, mais a conservé certaines.
Christian Prudhomme a appris le résultat du contrôle du Britannique le 13 décembre par la radio. Il s’est alors dit qu’ils n’allaient tout de même pas subir cette situation jusqu’au départ du Tour. Depuis cette annonce, les instances sportives n’ont donné aucune réponse. Le patron du Tour se prépare alors à voir Chris Froome au départ de la course, le 7 juillet, à Noirmoutier-en-l’île, en Vendée. D’autant plus, qu’il le peut, juridiquement, a-t-il conclu.
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