"Nous avons finalement trouvé un accord afin que je puisse participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques", a annoncé la relayeuse française Sounkamba Sylla sur Instagram.
Lundi 22 juillet, la relayeuse française Sounkamba Sylla a annoncé son regret de ne pas pouvoir participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques après le refus de son voile. Les autorités françaises ont effectivement interdit le port de son foulard au "nom de la laïcité".
Comme le rapporte 20 Minutes, une solution a été trouvée entre le CNOSF (Comité national olympique et sportif français) et l’athlète de 26 ans. "Nous avons finalement trouvé un accord afin que je puisse participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques", a-t-elle indiqué mercredi sur Instagram.
Le CNOSF a confirmé cette information en indiquant qu’il a proposé à Sounkamba Sylla de porter une casquette lors du défilé et "elle a accepté". Ce compromis a été trouvé après des échanges entre l’athlète, la Fédération française d’athlétisme (FFA), le ministère des Sports et Bermuti qui confectionne les tenues.
La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a dit mercredi sa "volonté que Sounkamba Sylla puisse participer à cette cérémonie d’ouverture tout en respectant le principe de neutralité auquel l’athlète est soumise".
Pour rappel, cette interdiction ne concerne que les sportives françaises. Dans la délégation tricolore, seule Sounkamba Sylla semble être concernée. Mercredi, la ministre a précisé qu’ils veulent être solides sur le respect de ces principes, mais en même temps, selon ses dires, "ils veulent être dans une attitude bienveillante, la plus constructive possible, et être inventifs sur les solutions pour que tout le monde se sente bien".
> A lire aussi : Jeux Olympiques de Paris 2024 : une opportunité pour unir le peuple français, selon le pape François