Sur le plateau de l’émission Stade 2, dimanche 14 mai, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra a également fait part de sa volonté de rencontrer le président de la Fédération française de gymnastique, James Blateau, et son DTN (directeur technique national) après ces faits de maltraitance sur d’anciennes gymnastes.
Lors de son passage sur le plateau de l’émission Stade 2 le dimanche 14 mai, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les allégations de maltraitance faites dans le domaine de la gymnastique. Durant l’émission, une enquête a été diffusée mettant en lumière des violences physiques et psychologiques subies par ces gymnastes de la part d’une haute dirigeante de l’équipe de France de gymnastique artistique et d’un entraîneur. Parmi les témoignages, six anciennes gymnastes, dont quatre ont choisi de témoigner à visage découvert.
Valentine Sabatou, ancienne gymnaste, a révélé au grand jour qu’elle a été forcée à participer à une démonstration à l’âge de 16 ans malgré une fracture à la cheville. Une blessure dont l’entraîneur était "au courant". De son côté, Marine Petit, âgée de 15 ans à l’époque, a raconté avoir été giflée par la haute responsable après avoir participé à une fête avec le médaillé d’argent Thomas Bouhail lors des Jeux de Pékin en 2008. "Ce qu’il faut, c’est qu’on puisse ouvrir une enquête et on va le faire dès demain (lundi) matin avec les équipes du ministère des Sports", a réagi Amélie Oudéa-Castéra après la diffusion des témoignages.
Après ces témoignages, la ministre des Sports a également exprimé sa volonté de recevoir le président de la Fédération française de gymnastique, James Blateau, et son DTN (directeur technique national). Dans la foulée, elle a appelé à une politique de "tolérance zéro" et à une gestion plus "humaine" de la performance sportive. Amélie Oudéa-Castéra a souligné qu’il n’était pas acceptable de laisser des entraîneurs exercer des responsabilités élevées en mélangeant exigence et violence, discipline et maltraitance. Enfin, elle a encouragé les athlètes et les fédérations à signaler les comportements violents et les actes de maltraitance au ministère des Sports.
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