Mardi 4 avril, l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) a dénoncé le dopage à grande échelle concernant le Kenya. Récemment, le pays a été confronté à nombreux cas qui "soulignent l’implication de personnes possédant une expérience médicale", d’après le président de l’AIU.
David Howman, président de l’AIU, fustige dans un communiqué : "il apparaît évident que le dopage au Kenya est de mieux en mieux organisé et ces cas soulignent l’implication de personnes possédant une expérience médicale". Dans des propos relayés par les médias français comme Le Figaro, M. Howman ajoute qu’il s’agit d’une "menace sérieuse contre notre sport".
L’AIU a été mandatée pour "travailler avec le gouvernement kenyan, sa fédération d’athlétisme et son agence anti-dopage pour combattre cette crise", souligne-t-il, et "nous ferons tout notre possible pour identifier la source de ce dopage".
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Cette communication a été relayée après la suspension pour 8 ans de la sprinteuse Eglay Nalyanya, reconnue coupable de s’être dopée. Quelques semaines plus tôt, c’est Betty Wilson Lempus qui a été suspendue 5 ans pour les mêmes raisons.
L’AIU, qui a travaillé avec l’Adak, l’agence kenyane anti-dopage, écrit dans un communiqué : "un jury de trois membres a relevé des similitudes dans les explications et les preuves. Nalyanya et Lempus ont dit à l’AIU qu’elles avaient reçu des injections intramusculaires dans le même hôpital et elles ont fourni des documents médicaux falsifiés pour appuyer leurs dires".
Dans les deux cas, l’enquête a également révélé que les médecins cités n’existaient pas et "qu’aucune athlète n’avait reçu d’injection même si elles étaient bien à l’hôpital ce jour-là". L’Unité d’intégrité de l’athlétisme soupçonne que l’élite des athlètes kenyans "bénéficie de l’aide d’une ou plusieurs personnes", y compris ceux qui ont "d’importantes connaissances médicales".
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