Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est revenu sur la sécurisation des Jeux olympiques de Paris. A ce stade, 195 000 personnes sont déjà passées au criblage et 161 fichés S ont été écartés.
Au micro du journal Le Parisien, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a affirmé le maintien de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris sur la Seine. Selon ses explications, les grands événements sont sans doute parmi les endroits les plus sûrs à partir du moment où ils sont très sécurisés, ceux où il y aura le moins de possibilités de passer à l’acte. "Donc, oui, je pense que c’est une bonne idée de maintenir cette cérémonie en bord de Seine", a-t-il renchéri en soulignant que toutes les délégations défileront pour l’ouverture des Jeux, rapporte L’Indépendant.
Le locataire de Beauvau a précisé qu’il "ne travaill[ait] pas" sur un plan B pour la cérémonie d’ouverture du 26 juillet, car aujourd’hui, aucune menace terroriste caractérisée sur l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques, n’a été identifiée. "Aucune des 205 délégations ne refuse d’y participer, ni l’équipe américaine, ni l’équipe israélienne, ni l’équipe iranienne", a-t-il souligné, voyant une preuve "qu’on les rassure sur la sécurisation".
Pour accéder aux périmètres de sécurité autour des sites de compétition, la plateforme en ligne permettant de s’inscrire sera opérationnelle le 10 mai. Elle concerne "plusieurs dizaines de milliers de personnes : habitants, ayants droit (invités), consommateurs, celles travaillant dans le secteur". Gérald Darmanin a tenu à préciser que "des criblages de sécurité seront réalisés" pour les personnes inscrites.
Sur un total d’un million à réaliser, 195 000 criblages de personnes accréditées aux JO ont été réalisés. Au total, "161 fichés S ont été écartés, dont 105 pour islam radical, 35 de l’ultra-droite, 18 de l’ultra-gauche et 3 pour ingérence étrangère", a-t-il détaillé.
Concernant les 285 000 agents privés de sécurité qui travailleront pour les JO, "1 392 refus" ont été recensés après leur criblage. D’après le ministre, "ces derniers se sont vu retirer leur carte professionnelle parce qu’ils avaient un casier judiciaire, qu’ils étaient fichés ou en situation irrégulière".
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