L’athlète namibien, Frankie Fredericks, membre du CIO a été suspendu par le Comité à la suite de sa mise en examen par la justice française.
La suspension de son membre, Frankie Fredericks, a été prononcée par le CIO mardi 7 novembre dernier. Une décision en lien avec la mise en examen, jeudi dernier, du Namibien pour corruption passive et blanchiment de corruption par la justice française. Cette mise en examen de l’ancien vice-champion olympique du 100 et du 200 m s’inscrit dans le cadre d’une enquête sur l’attribution des JO de Rio 2016.
La commission exécutive du CIO a tenu à préciser que la suspension de M. Fredericks est en lien avec le respect de la recommandation de sa commission d’éthique. Selon le Comité, suspendre son membre namibien sert à limiter "l’impact sur la réputation du CIO".
Pour rappel, Frankie Fredericks, âgé de 50 ans, est membre du CIO depuis 2012. Depuis octobre 2009, l’ancien champion du monde du 200 m et vice-champion olympique du 100 et du 200 m est mêlé à une affaire de virement suspect à hauteur de 299 300 dollars (262 000 euros). Par ailleurs, une information judiciaire contre lui a été ouverte en décembre 2015 à la suite des soupçons d’achat de voix au sein du CIO pour favoriser l’attribution des Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo. Les mêmes accusations pèsent aussi sur lui pour la même raison pour attribuer les Jeux de Rio.
Avant d’être définitivement suspendu du CIO, la Namibien a été contraint de démissionner de son poste de président de la commission d’évaluation des JO de 2024 (attribués à Paris). Dans la foulée, il a également été suspendu de ses fonctions au sein du conseil de l’IAAF (Association internationale des fédérations d’athlétisme).
(Source : lemonde.fr)
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