Le ménage du Comité international olympique (CIO) se poursuit après une série de sanctions prises ces dernières semaines. Trois haltérophiles kazakhes ont été déchues jeudi de leurs médailles d’or aux Jeux olympiques de Londres en 2012.
Les trois haltérophiles kazakhes déchues de leurs titres olympiques pour dopage par le Comité olympique international (CIO) sont Zulfiya Chinshanlo (catégorie des -53 kg), Maiya Maneza (-63 kg) et Svetlana Podobedova (-75 kg). Au total, huit sportifs qui avaient participé aux Jeux olympiques de Londres ont été sanctionnés. Parmi eux, une autre médaillée, de bronze cette fois : la Bélarusse Marina Shkermankova, également haltérophile (-69 kg). Le CIO n’a pas dévoilé les noms des athlètes qui vont récupérer les médailles d’or des Jeux olympiques de Londres.
Les autres disciplines touchées par les sanctions annoncées jeudi sont le lancer de marteau et le saut à la perche, un cas chacun. Il s’agit de deux Russes qui n’avaient pas été médaillés. Le cas d’un neuvième sportif, le lutteur russe Besik Kudukhov, a lui été classé, car il est décédé en décembre 2013. La médaille d’argent qu’il avait remportée ne lui a donc pas été retirée à titre posthume.
Comme de nombreuses autres prises depuis quelques mois, les sanctions annoncées sont basées sur de nouvelles analyses d’échantillons prélevés lors des olympiades passées. Au total, sur les Jeux olympiques de Pékin en 2008 et ceux de Londres en 2012, le CIO a de nouveau fait analyser 1243 échantillons grâce à de nouvelles méthodes scientifiques.
Le dopage gangrène plus que jamais les Jeux olympiques. Un énorme scandale de dopage organisé par l’État avait éclaté en Russie avant les Jeux olympiques de Rio, privant ce pays de 110 sportifs, dont la quasi-totalité de ses athlètes. L’Agence mondiale antidopage (AMA) avait dévoilé les mécanismes de ce système dans un rapport rédigé par le juriste canadien Richard McLaren.