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À quelques jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Rio, une nouvelle polémique surgit : le taux de particules fines bat des records. Une pollution qui inquiète les experts.
La ville de Rio de Janeiro est-elle prête à accueillir les Jeux olympiques de Rio le 5 août prochain ? La question se pose après une série d’incidents et de bévues. Cette semaine, le New York Times a publié un avertissement de plusieurs experts déplorant la forte pollution de la baie de Guanabara où se tiendront les épreuves d’eau libre (nage, voile et windsurf). Autre polémique relevée par LCI : la pollution abondante.
La ville de Rio recense un taux de particules fines record. La ville serait ainsi la plus polluée de l’histoire de la compétition après les Jeux Olympiques de Rio. A la question, est-ce que les airs de Rio respectent les normes olympiques ? Un pathologiste de l’université de Sao Paulo répond "non". "La qualité de l’air est inférieure aux normes de l’OMS", a-t-il expliqué. Des relevés indépendants aux abords des stades olympiques confirment cette hausse de la pollution atmosphérique (0,169 µm). Même les simples joggeurs ressentent la poussière dans l’air et dans leur corps. L’air de Rio pourrait ainsi mettre en danger les sportifs.
Les scientifiques s’inquiètent par ailleurs vivement du niveau de contamination de deux plages environnantes que des milliers de spectateurs et de touristes seront sûrement amenés à fréquenter. Mais les plus touchés resteront toujours les sportifs.
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