Claudia Pechstein, ancienne championne olympique allemande de patinage de vitesse, s’est joint à la vague de critiques visant Thomas Bach, le président du Comité international olympique, après sa décision de ne pas suspendre la Russie des J.O Brésiliens.
Depuis que Thomas Bach a décidé de ne pas suspendre collectivement les sportifs russes pour les J.O de Rio, les critiques affluent. Cette fois-ci, c’est Claudia Pechstein qui réagit.
"A mes yeux, Bach peut être acheté politiquement", a avoué la quintuple championne olympique, dans des propos rapportés par 20 Minutes, avant de poursuivre dans sa lancée que Thomas Bach "ment au monde quand il prône publiquement qu’il est nécessaire de respecter la présomption d’innocence de tous les athlètes".
En 2009, Claudia Pechstein avait essuyé une suspension de deux ans pour dopage due à des anomalies dans son passeport biologique. Elle clamait à ce moment là, avec l’aide de médecins, que ces anomalies étaient causées par une maladie congénitale. "Dans mon cas, il n’y a jamais eu de présomption d’innocence", déplore la principale intéressée, en concluant : "j’ai été condamnée sans aucune justification, sans aucune preuve, juste à cause d’un calcul de probabilités absurde".
De son côté, un autre athlète Allemand, Robert Harting, champion olympique du disque, estime que Thomas Bach fait "partie du système de dopage, pas du système antidopage". "J’ai honte de lui", lâche-t-il à l’agence SID, et affirme ne "pas comprendre cette décision" de ne pas avoir suspendu le Comité Olympique Russe des Jeux qui commencent le 5 août prochain.