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Le judoka Teddy Riner, champion olympique des lourds en titre, se porte candidat pour être le porte-drapeau de la délégation française pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Rio. Ce serait "un immense honneur" qu’il accepterait avec "grand plaisir", a-t-il confié.
Le champion de judo, qui a remporté son cinquième titre européen, a évoqué sur France Info ses ambitions pour les prochains Jeux Olympiques qui débuteront dans 100 jours. Gagner une médaille d’or à Rio, "j’en rêve, j’en cauchemarde", confie-t-il et précise qu’il est "entièrement tourné vers cet objectif depuis quatre ans déjà".
Etre porte-drapeau ce serait "un immense honneur"
Mis à part sa préparation pour les JO, Teddy Riner a également exprimé un de ses plus précieux souhaits : être le porte-drapeau des Bleus. "Rentrer avec les athlètes et le drapeau français, je pense que c’est beaucoup de frissons, beaucoup d’émotion, c’est une chose qui se vit une seule fois dans la vie, c’est un immense honneur", souligne-t-il Sur France Info. Dans une interview pour Sport24-Le Figaro, le judoka français explique qu’en 2012, il avait refusé car il n’était pas champion olympique. Aujourd’hui, "j’ai la légitimité. Je m’autorise à être candidat. Je ne pourrais pas me présenter si je n’étais pas champion olympique. À mes yeux, c’est une obligation", clame-t-il. Le porte-drapeau sera désigné cet été, après un vote des athlètes.
Déjà une perspective pour les JO de Tokyo
Synonyme d’or assuré aux yeux du public selon un sondage, Teddy Riner, se dit "flatté" mais veut se concentrer sur l’essentiel. "Je ne convoite que cette médaille d’or et aucun autre métal ne me conviendra. Je suis déterminé, je bosse tous les jours pour y parvenir et pour donner raison aux gens de croire en moi", explique-t-il. Dans sa lancée, il affirme que "fondamentalement, rien n’est fait, et tout peut arriver sur une telle compétition. Je l’ai déjà vécu, donc je reste très vigilant". Et après Rio ? "On ne sait jamais de quoi l’avenir sera fait", déclare-t-il mais veut être présent aux JO de Tokyo. "Mon sport est né au Japon, ce serait bien que ma carrière s’arrête aussi au Japon". Mais il n’exclut pas de continuer après.