Malgré les scandales de dopage qui pèsent sur les athlètes kenyans, le président de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA), Hamad Kalkaba Malboum, estime qu’ils ne doivent pas être exclus des JO 2016 à Rio de Janeiro.
Toute faute est-elle vraiment pardonnable ? C’est en tout cas ce que pense Hamad Kalkaba Malboum, le président de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA). Alors que l’équipe d’athlétisme du Kenya se retrouve embourbée dans un scandale de dopage, ce dernier plaide qu’ils ne devraient pas être exclus des prochains Jeux olympiques qui se tiendront à Rio de Janeiro du 05 au 21 août. Lors d’une conférence de presse à Nairobi, M.Malboum a déclaré que "l’Afrique n’a pas de laboratoire compétent pour fabriquer les produits dopants".
L’affaire Balco évoquée par Malboum
Il évoque notamment le cas des États-Unis où seules des sanctions ont été prises contre les athlètes sans que le pays soit exclu de toutes les compétitions. "La même chose s’est produite avec le Canada, dans le cas de Ben Johnson, aucune décision n’a été prise à l’encontre du pays", a déclaré Malboum en faisant référence à l’affaire Balco qui a fait tomber Tim Montgomery et Marion Jones, figure de proue du sprint américain. Pour rappel, cette affaire tourne autour du laboratoire Bay Area Laboratory Cooperative qui avait été révélé par les autorités comme créateur de dopants indétectables.
Une solution au dopage ou sinon l’exclusion
Le président de la fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Sebastian Coe avait averti le Kenya d’une exclusion des JO 2016 en cas de non-conformité avec les règles antidopage. Actuellement, le Kenya bénéficie de deux mois supplémentaires pour se mettre en conformité avec les normes Wada. Au cours de ces trois dernières années, plus de quarante athlètes kenyans ont été suspendus pour avoir été révélés positifs aux tests de dopage. "Nous devons soutenir les efforts déjà entamés par le gouvernement du Kenya et par les autorités sportives du pays pour les aider à atteindre nos exigences", a précisé Malboum.
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