L’Agence Mondiale Antidopage (AMA) a déclaré, mercredi soir, avoir placé la France sous "surveillance" pour ne pas encore avoir adapté sa législation avec le nouveau code mondial.
La France ne subit pas encore le même sort que la Russie après le scandale de dopage dans le domaine de l’athlétisme, mais il s’agit toutefois d’un avertissement.
Cinq autres pays dans le collimateur de l’AMA
L’Agence Mondiale antidopage (AMA) a placé officiellement le pays "sous surveillance", mercredi. Et pour cause : elle a trop tardé à mettre sa législation en conformité avec le Code mondial antidopage entré en vigueur le 1er janvier. Outre la France, cinq autres pays, dont la Belgique, le Brésil, la Grèce, le Mexique et l’Espagne, ont également été placés sous surveillance.
Urgence signalée
Pour se conformer à la législation antidopage mondiale, la France a jusqu’au 18 mars 2016. Ce rappel à l’ordre de l’AMA est annoncé alors que le pays accueillera l’Euro 2016 de football au mois de juin en plus d’être candidat, avec Paris, pour l’organisation des Jeux olympiques d’été 2024. La France devrait cependant être rapidement en conformité avec la Code mondiale antidopage, car les retards pris sont d’ordre législatif. Ils touchent entre autres la possibilité d’effectuer des contrôles antidopage la nuit entre 23h et 6h du matin. Notons qu’une ordonnance de transcription dans la loi française a été signée au Conseil des ministres le 30 septembre dernier. Ainsi, il ne manque plus que les décrets d’application pour qu’elle soit effective.