Jérémy Florès se livre sur son parcours et évoque aussi les vagues artificielles aux sensations similaires au surf dans l’océan.
Jérémy Florès, surfeur réunionnais, classé 7ème parmi l’élite mondial, était l’invité de L’Équipe 21 vendredi dernier.
Durant l’émission, le jeune Réunionnais, s’exprime sur sa victoire au Billabong Pro à Tahiti et revient sur sa blessure quelques semaines plus tôt aux Philppines.
Remonté dans le Top 10 du classement mondial, Jérémy Florès se repenche sur la saison précédente où il avait été menacé d’élimination du championnat professionnel : "Cette année, je ne cherche qu’à m’impressionner moi-même. Je suis de retour dans le Top 10, je veux aller encore plus loin, je suis motivé plus que jamais. Ces années noires me font encore plus apprécié ce qui m’arrive maintenant."
Il ajoute : "J’ai eu des blessures, j’ai été suspendu, j’ai eu un coup de colère. Je suis content d’avoir tourné la page et de pouvoir aller vers l’avant."
Comparé à Eric Cantona - de par son caractère bien trempé - le Réunionnais répond : "C’est un honneur de me faire comparer à ce grand personnage. C’est un caractère, ça peut jouer des tours mais en même temps je pense que sans ça, je ne serai pas où je suis aujourd’hui."
Il rassure son intervieweur : "Je suis très calme, je gagne en maturité. Sur le terrain, en compétition, il faut avoir un tempérament dur, il faut se battre, il ne faut rien lâcher, il faut avoir un tempérament de guerrier, de battant. C’est vrai que des fois, on peut aller un peu trop loin."
Sur le sujet d’une possible entrée du surf aux Jeux olympiques 2020 à Tokyo au Japon, Jérémy Florès déclare espérer pouvoir y participer et représenter la France. "Ce serait un rêve. Je suis pour à 100%. Dans 5 ans, j’espère encore être à niveau pour y participer. Ce serait énorme. Je viserai la médaille pour mon pays, ce serait une grande fierté."
Cependant, si le surf est retenu, la compétition aura lieu sur des vagues artificielles, Jérémy Florès assure que ce n’est pas un problème pour lui : "Les piscines à vague commencent à évoluer. Ça va beaucoup se rapprocher à du half-pipe en snowboard. Les vagues vont évoluer de la même manière. Il va falloir exploiter une vague courte de la meilleure des manières avec des combinaisons de manoeuvre. Ça va être un beau spectacle, ça va être excitant."
"On a les même sensations, c’est pas l’océan. On est surfeurs, on surfe dans des endroits paradisiaques mais une piscine à vague dans Paris avec une Tour Eiffel derrière, c’est paradisiaque aussi !" conclut-il.