Afin de pouvoir concourir dans les meilleures conditions, l’organisation du Tour Cycliste Antenne Réunion met en place une sécurité en collaboration avec la gendarmerie et les bénévoles.
Le Major Robert Lucas informe les coureurs avant chaque épreuve : "Le premier qui met sa roue sur les pointillés blancs, on prendra le numéro et on le donnera au directeur de course qui vous donnera des pénalités". Il brief ensuite les bénévoles de l’épreuve : "Autant on peut interrompre la circulation momentanément, on ne peut la bloquer pendant 15 minutes".
Ces consignes sont nécessaires pour la sécurité des coureurs, des effectifs participants ou des spectateurs. Au total, cette année ce sont 24 motards de la gendarmerie qui sont mobilisés : 12 gendarmes et 12 motards civils. Ils prennent de l’avance sur le parcours afin de bloquer temporairement les automobilistes pour garantir la sécurité sur les routes.
Présent sur l’étape, le Major fait le point : "Pour l’instant tout ce passe bien. Les signaleurs sont bien postés, les cyclistes sont respectueux, tout va bien pour l’instant".
Malgré les moyens déployés, des embouteillages se forment, ralentissent la circulation et de nombreux automobilistes doivent prendre leur mal en patience. Et les avis sont partagés, pour certains le parcours choisi n’est pas l’idéal, pour d’autres la route doit être partagée avec les coureurs pour le Tour Cycliste Antenne Réunion.
En plus des motards et des gendarmes, une vingtaine de signaleurs sont formés à prioriser le passage des coureurs pour cette épreuve. Ils sont souvent postés aux carrefours jugés dangereux. Après le passage du peloton, les signaleurs se déplacent en voiture pour atteindre le prochain point sensible. Michel Benard, le directeur de course nous explique leurs rôles : "Ils sont itinérants, ils laissent passer le peloton. Le calcul est suffisamment précis afin pour qu’ils puissent aller prendre un autre poste par la suite".
Pour les signaleurs il faut en effet savoir persuader les automobilistes de s’arrêter, même si parfois des récalcitrants manquent de patience et tentent de forcer le passage. Avec cette sécurité, les coureurs ne sont pas à l’abri des chutes.