Le maillot jaune Chris Froome souligne la rupture avec les générations précédentes où le dopage était monnaie courante.
Chris Froome assure également avoir un large soutien de ses pairs dans une interview accordée à l’Equipe. Samedi dernier, il a été aspergé d’urine sur la route du Tour de France. Le maillot jaune reconnaît être submergé de message de soutien venant de nombreux coureurs issus de nombreux pays. "Certains coureurs ont réagi sur les réseaux sociaux après ce qui s’est passé. Je remercie ceux qui ont parlé publiquement", a-t-il confié.
Le maillot jaune met en avant son travail à l’entraînement. Mais on se rappelle que c’était aussi le discours de Lance Armstrong lorsqu’il dominait le Tour. Chris Froome avance que les temps ont changé, et "que c’est n’est plus le Far West. Il y a toujours des coureurs qui prennent des risques vis-à-vis du règlement antidopage mais c’est une minorité. A l’époque, c’était l’inverse", assure celui qui soutient également qu’il n’y a pas de raison qu’aujourd’hui il y ait le même niveau de suspicion.
Chris Froome demande au journaliste s’il n’a rien lu à propos des performances suspectes quand celui-ci demande pourquoi il fait le lien entre la couverture des médias et l’incident de samedi. A son avis, c’est que si on amène les gens à croire que les performances ne sont pas légitimes, cela va pousser certains à siffler, à frapper, à cracher ou à jeter de l’urine sur les coureurs.
Face à une telle situation, Chris Froome assure ne pas savoir ce qu’il peut faire d’autre à part en parler clairement et laisser les gens faire tous seuls à propos des performances et ne pas regarder les anciens coureurs qui appartiennent à une autre génération et qui "ne connaissent qu’une seule façon de faire du vélo. C’est le fait de certaines personnes, qui touchent un public large, surtout ceux qui font des commentaires à la télévision, ces personnes gâchent tout", poursuit-il.
Chris Frome pense que c’est une forme de jalousie et croit que certains commentateurs, surtout des ex-professionnels, veulent faire comme si ce qu’ils avaient fait dans le passé n’était pas si grave. Ils laissent entendre que tout le monde fait la même chose. "Ce n’est pas le cas et c’est bien malheureux de leur part", conclut le maillot jaune.