Le bodyboardeur de choc, Amaury Lavernhe, est arrivé dans son île ce matin après une année 2014 très réussie avec deux titres internationaux et des distinctions.
Amaury Lavernhe a été accueilli comme il se doit à son arrivée à l’aéropot Roland Garros à Saint-Denis ce matin. Exhilé aux Canaries pour être plus près des destinations du tour du monde et pouvoir s’entraîner dans l’eau, le Réunionnais est de retour en vacances dans son île.
Un repos bien mérité pour le bodyboardeur qui a surfé au sommet de la vague en 2014.
En effet, Amaury Lavernhe a décroché son deuxième titre de champion du monde de bodyboard en septembre au Chili. Puis, il s’est aussi octroyé le championnat de France de kneeboard.
En fin d’année, capitaine de l’équipe de France aux mondiaux de bodyboard, il devient champion du monde de drop-knee et mène les Bleus sur la deuxième marche du podium au général.
Après cette belle moisson de médailles, Amaury Lavernhe a aussi été distingué par la fédération française de surf et obtient le titre honorique de meilleur surfeur français de l’année, juste devant une autre Réunionnaise, Johanne Defay.
Le bodyboardeur a aussi été invité à la soirée des champions du Comité national Olympique et Sportif, preuve de la reconnaissance de ses exploits tout au long de l’année.
À son arrivée dans l’île, le Réunionnais affirme avoir été surpris par cette année 2014. Il exprime des inquiétudes pour la saison à venir : "le tour reprend en juillet. C’est une année un peu bancale, c’est une année de transition pour le tour mondial et moi je suis super motivé et j’avais vraiment besoin de revenir à La Réunion, me ressourcer, faire du sport et retrouver tous mes potes. C’est un truc qui me manque beaucoup aux Canaries. Je suis seul mais je me rends compte de la chance que j’ai de pouvoir m’entraîner dans l’eau."
Au sujet de la crise requin, il déclare : "Je suis tout de très près. Pour moi, je pense qu’à court terme, les vigies, c’est vraiment une solution super importante pour reprendre les activités nautiques."
"On a perdu le surf, mais ce qu’on a perdu aussi, c’est la communauté surf-bodyboard unique que j’aime. Il n’y a pas beaucoup d’endroits dans le monde où ça se passe si bien et tout a explosé", déplore-t-il.