Le champion olympique de lutte aux JO de Pékin (2008), a été suspendu un an par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) pour trois "manquements" au règlement antidopage.
La sanction de Steeve Guénot va prendre fin le 30 juillet 2015, sachant que celle-ci a débuté le 30 juillet dernier. "Régulièrement contrôlé depuis son titre olympique à Pékin, Steeve Guénot n’a jamais été contrôlé positif, tout comme l’ensemble des titulaires de l’équipe de France de lutte", précise un communiqué de la Fédération Française de Lutte. Steeve Guénot a été ainsi pénalisé à cause de son absence à deux contrôles antidopage inopinés entre 6 heures et 7 heures du matin entre février et juillet, et "un défaut de remplissage" de son calendrier sur la plate-forme informatique dédiée à ces contrôles antidopages, le logiciel ADAMS.
Comme le rapporte Le Monde, le lutteur de 29 ans est actuellement en rééducation à Capbreton (Landes) après une opération de la hanche au mois de novembre. Celui qui a également été médaillé de bronze aux Jeux de Londres de 2012 à Londres, ne va pas faire appel quant à cette décision de l’AFLD. Steeve Guénot sera ainsi absent des premiers Jeux européens, au mois juin, à Bakou (Azerbaïdjan), une situation qui pourrait handicaper le sportif dans sa quête d’un ticket pour les Jeux Olympiques de Rio (2016).
Au mois de juillet dernier, le président de la FFL, Alain Bertholom expliquait dans Le Monde qu’il allait "tirer les oreilles de Steeve pour lui dire de mieux s’organiser et de pouvoir répondre présent lors des contrôles antidopage", et de continuer : "Ce que je peux vous dire, c’est qu’il n’y a pas de dopage derrière ces infractions. Steeve, il ne prendrait même pas un cachet d’aspirine pour soigner des maux de tête ! ".
"Steeve est la première victime de ses manquements et mérite un accompagnement adapté lors des prochains mois, pour ne pas transformer sa sanction en double peine", est-il aujourd’hui indiqué dans le communiqué de la Fédération.