Le lutteur tricolore a commis trois infractions aux règles de localisation, a annoncé la fédération française de lutte. Cette "négligence", selon l’institution, est passible de 2 ans de suspension.
Dans un premier temps, Guénot - champion olympique de lutte aux JO de Pékin et médaillé de bronze aux Jeux Olympiques de Londres - n’a pas voulu donner des informations obligatoires sur sa localisation, une infraction qui lui a valu un avertissement.
Ensuite, toujours selon la fédération, le lutteur aurait été absent de sa résidence en marge de deux contrôles inopinés. Ces deux manquements ou ‘No Show’, en plus du premier avertissement sont passibles d’une suspension de deux ans en vertu du code mondial antidopage.
Dans un communiqué de la FFL qu’ont relayé les médias métropolitains, il est indiqué :
"A la suite d’une négligence dans le remplissage de son emploi du temps sur le logiciel ADAMS, valant avertissement, et de son absence lors de deux contrôles inopinés très tôt le matin à son domicile au cours des 6 derniers mois, Steeve Guénot sera prochainement sanctionné par la Fédération française de lutte et l’Agence Française de Lutte contre le Dopage".
Il est également souligné dans le papier que, régulièrement contrôlé depuis son titre olympique à Pékin, Steeve Guénot n’a jamais été contrôlé positif, mais voilà : "Il paie aujourd’hui le prix fort d’une négligence administrative de sa part".
A un an des phases de qualification olympique, "espérons que notre double médaillé, qui traverse des moments difficiles avec une blessure longue à soigner, saura faire face, surmonter ces nouvelles contraintes et rester mobilisé dans la perspective des JO de RIO en 2016", écrit l’institution.
Si une sanction est attendue, voire méritée, "elle ne doit pas faire oublier la somme d’efforts consentis chaque jour pour se maintenir au plus haut niveau par un athlète double médaillé aux Jeux de Pékin et Londres, dont la France entière a été particulièrement fière".
Et comme le conclut la fédération, Steeve Guénot reste la première victime de ses manquements et "mérite un accompagnement adapté lors des prochains mois, pour ne pas transformer sa future punition, en double peine".