L’italien Vincenzo Nibali qui a remporté la 101ème édition du Tour de France, dimanche, savoure son sacre. Une victoire transalpine sur la Grande Boucle n’était pas arrivée depuis celle de Marco Pantani en 1998.
Vincenzo Nibali a largement dominé le Tour en brillant dans toutes les épreuves dites chaudes, sur les pavés, ensuite dans les Pyrénées et les Alpes. Ayant remporté cette 101ème édition de la course, le grand champion a déclaré à l’issue de sa victoire, dans des propos rapportés par francetvinfo : "Quand on se retrouve sur ce podium sur les Champs-Elysées, c’est quelque chose d’unique", l’homme d’ajouter : "Maintenant que je me retrouve ici sur la plus haute marche, c’est encore plus beau que ce que je n’avais jamais pu imaginer".
Les médias italiens, quant à eux, jubilent de ce sacre de celui qu’on surnomme ‘le squale’. "Nibali, une étoile à Paris", titre le Corriere della sera, "Que la fête commence", écrit la Gazzetta dello sport, et le Corriere dello sport de mettre en avant le "triomphe" du coureur.
Pour sa part, Christian Prudhomme, le directeur de la Grande Boucle, a tenu à souligner l’"élégance" ainsi que la "grande maîtrise" de Niballi qui a pris le maillot jaune dès la deuxième étape à l’arrivée à Sheffield, en Angleterre. "Prendre le maillot jaune dès la seconde étape m’a apporté la sécurité", a d’ailleurs confié le champion dans un journal italien.
Vincenzo Nibali, leader de l’équipe Astana qui soufflera ses 30 bougies le 14 novembre prochain, est devenu dimanche le 7ème italien sacré sur la Grande Boucle après Ottavio Bottechia (1924, 1925), Gino Bartali (1938, 1948), Fausto Coppi (1949, 1952), Gastone Nencini (1960), Felice Gimondi (1965) et Marco Pantani (1998).
Le sicilien, gagnant de la Vuelta en 2010 et le Giro en 2013, rejoint Felice Gimondi, Jacques Anquetil, Bernard Hinault, Eddy Merckx, et Alberto Contador au rang des vainqueurs des trois grands tours.