L’actuel maillot jaune du Tour de France, Vincenzo Nibali, a estimé que le cyclisme a changé quant au dopage.
En conférence de presse, dans des propos rapportés par les médias métropolitains, Vincenzo Nibali a fait part de son avis quant aux passés de deux dirigeants de l’équipe Astana, Alexandre Vinokourov et Giuseppe Martinelli, par rapport au dopage.
"J’ai une bonne relation avec Martinelli. C’est grâce à lui si j’ai pu me rapprocher d’Astana, une équipe qui a beaucoup investi sur le groupe italien pour donner de la crédibilité. L’embauche de Paolo Slongo (ndlr : son entraîneur) a été déterminante", répond le principal intéressé en premier lieu, et d’ajouter : "On a travaillé ensemble en équipe nationale alors que j’avais 17 ans. Dans le passé, des erreurs ont été commises, et par beaucoup de coureurs".
Pour lui, il faut laisser maintenant le passé, et donner de la place aux jeunes qui ont la volonté de changer. "Il y a les contrôles inopinés, le passeport biologique... On ne peut pas dire que le cyclisme n’a pas changé, on est dans un cyclisme meilleur", rajoute le cycliste en reconnaissant qu’il y a toujours quelques cas isolés. "Je ne veux pas me faire le porte-parole du peloton mais je peux dire que la volonté de changer existe", conclu-t-il.
Par ailleurs, le cycliste italien a précisé lors de la même conférence de presse qu’il n’a pas fait la reconnaissance des cols des Alpes. "Il me semble que c’est surtout la seconde journée qui est à redouter. Le premier jour, tout le monde a de l’énergie, le second on paye les efforts. Je suis certain que mes adversaires attaqueront", explique le sprinteur, et de continuer dans sa lancée : "Mais si je peux gagner quelques secondes, je le ferai. Il faudra contrôler. Je suis très confiant, mon équipe est bien préparée. Fuglsang, Kangert, Scarponi, peuvent beaucoup donner en montagne."