Les opérations à l’aéroport international des Seychelles ont été temporairement interrompues en raison d’une fausse alerte à la bombe dans un vol d’Aeroflot, la compagnie aérienne russe.
Les passagers et les membres de l’équipage d’un vol d’Aeroflot ont été évacués dans la matinée du samedi 25 février aux Seychelles. Au total, 265 personnes ont débarqué de l’appareil en raison d’une fausse alerte à la bombe. Comme le rapporte Seychelles News Agency, le commissaire de police, Ted Barbe, a expliqué qu’un mail a été reçu à 8h42 indiquant qu’il y avait une bombe dans l’avion.
Devant la presse, le responsable a raconté que le centre des opérations d’urgence a été mis en place pour coordonner les opérations en collaboration avec l’Autorité de l’aviation civile des Seychelles. Les membres de l’équipage de la compagnie aérienne ont réalisé une première recherche. Après le débarquement des passagers, toutes les unités concernées sont montées à bord et ont fouillé l’appareil. "L’avion a été, par la suite, remorqué vers la baie numéro deux. L’équipe de recherche n’a rien trouvé qui indique qu’il y avait une bombe", a indiqué le commissaire.
Ces opérations ont perturbé les mouvements des avions à l’aéroport international des Seychelles. Le directeur général des règlements de sécurité et de sûreté de la SCAA, David Labrosse, a apporté plus de précision sur cette situation. "Les seuls avions affectés ont été Air Seychelles à destination de Jo’burg et Turkish Airlines, que nous avons dû détourner parce que la recherche n’était pas terminée sur l’avion au moment où il devait atterrir", a-t-il expliqué. Selon lui, cette procédure normale vise à garantir la sécurité des passagers et de l’équipage. "C’est la priorité numéro un", a-t-il réitéré.
Le président des Seychelles, Wavel Ramkalawan, a félicité le SCAA et la police pour la façon dont ils ont géré la situation. Il a noté que tout a fonctionné dans l’ordre. Le chef de l’Etat a pu rencontrer les passagers avec l’ambassadeur de la Russie. Selon ses dires, ces choses arrivent tous les jours dans le monde, "nous n’avons donc pas à nous inquiéter".
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