Un amendement à la loi sur la protection des animaux sauvages a été présenté mercredi à l’Assemblée nationale par le ministre de l’Agriculture, du Changement climatique et de l’Environnement, Flavien Joubert.
Les Seychelles ont durci les peines pour le braconnage et le commerce illégal d’animaux et d’oiseaux sauvages. Les amendes varient désormais de 25 000 SCR (environ 1 700 $) à 1 million de SCR (67 000 $), avec des peines de prison pouvant atteindre sept ans. Précédemment, les amendes allaient de 5 000 SCR (334 $) à 500 000 SCR (33 400 $), et les peines d’emprisonnement étaient limitées à deux ans.
Cette révision est une réponse à la montée inquiétante du braconnage et du commerce illégal d’espèces menacées aux Seychelles. M. Joubert a insisté sur l’urgence de ces nouvelles sanctions pour protéger des espèces vulnérables telles que les tortues marines, les lézards et divers oiseaux. Il a noté que les anciennes amendes étaient insuffisantes pour contrer les profits considérables tirés du commerce illégal.
L’amendement vise non seulement à punir les délinquants locaux, mais aussi à dissuader les acteurs internationaux susceptibles de voir les Seychelles comme un terrain de prédilection pour leurs activités illégales. M. Joubert a précisé que ces mesures sont conçues pour aligner la législation locale sur les normes internationales de conservation de la faune. Il espère ainsi que la perspective de sanctions sévères découragera les infractions.
Source : Seychellesnewsagency.com