Alors que la saison de nidification des tortues a à peine commencé aux Seychelles, les autorités auraient déjà enregistré 14 cas de braconnage, selon le directeur de la conservation du département.
Cet archipel de l’océan Indien occidental abrite l’une des plus grandes populations de tortues vertes et de tortues imbriquées au monde. Ces deux espèces figurent sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).
Les tortues marines sont protégées par la Loi sur la protection des animaux sauvages et des oiseaux aux Seychelles. En cas d’infraction, les peines peuvent aller jusqu’à deux ans de prison et jusqu’à 37 000 dollars (environ 33 388 euros) d’amende. Mais le braconnage reste une préoccupation majeure sur l’archipel malgré les lois strictes. Les autorités auraient déjà fait état de 14 cas, alors que la saison de nidification avait à peine commencé.
Le directeur de la conservation du département, Ashley Dias, cité par Seychelles News Agency, a alors déclaré, jeudi 19 décembre, que les efforts de suivi et de surveillance ont été intensifiés. Il a souligné que les patrouilles sur les plages, où les tortues viennent nicher, ont été renforcées. M. Dias a également ajouté que "le programme éducatif pour sensibiliser le public au danger et aux conséquences du braconnage" continuait.
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