Les Seychelles ont été désignées comme la destination la plus attractive pour les investissements en Afrique en 2024, selon un rapport de la First National Bank (FNB) d’Afrique du Sud.
Les Seychelles ont été désignées comme le pays africain le plus attractif pour les investisseurs en 2024, selon le rapport « Où investir en Afrique » publié par la First National Bank (FNB) d’Afrique du Sud, relayé par Seychelles News Agency. Ce classement, basé sur l’analyse de 20 indicateurs répartis en quatre catégories, évalue la performance économique actuelle et le potentiel, l’accessibilité au marché et le niveau d’innovation, la stabilité économique et le climat d’investissement, ainsi que les conditions sociales et le développement du capital humain. Sur les 31 pays africains étudiés, les Seychelles ont devancé Maurice, qui occupe la deuxième place, tandis que l’Égypte, l’Afrique du Sud et le Maroc complètent le top cinq.
Le rapport attribue la première place des Seychelles à leur haut niveau de liberté personnelle, à leur développement humain avancé et à un environnement économique favorable. En plus de ces éléments, le pays a obtenu des scores remarquables en termes de connectivité et de stabilité économique. Maurice, pour sa part, se distingue par ses innovations et ses opportunités de croissance, bien qu’il se classe derrière les Seychelles cette année. Le changement d’orientation du classement, qui privilégie désormais la liberté personnelle et le développement humain plutôt que la taille de la population ou la richesse globale, a permis aux deux nations insulaires de se hisser en tête.
Le rapport classe les pays africains en cinq catégories d’archétypes d’investissement, basées sur des caractéristiques communes. Les « highflyers » incluent des économies bien établies comme le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Égypte et l’Éthiopie, offrant stabilité et opportunités variées. Le Sénégal et la Côte d’Ivoire, considérés comme « prêts au décollage », se distinguent par leur population jeune et leurs ressources naturelles riches. Les marchés « à potentiel humain », tels que le Kenya et l’Ouganda, misent sur une population jeune pour stimuler la croissance future. Les « connecteurs mondiaux », comprenant le Maroc, Maurice, la Tunisie et les Seychelles, se démarquent par une empreinte économique mondiale significative. Enfin, les « baby-boomers à faible base », comme le Rwanda et le Bénin, présentent un potentiel de croissance explosif malgré un risque plus élevé.