Une responsable aux Seychelles déplore que le fléau qu’est la violence basée sur le genre ne cesse d’augmenter…
Du 25 novembre au 10 décembre 2019, les militants dans le monde célèbrent les 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre. Dans un courrier électronique adressé à la SNA (Seychelles News Agency) la secrétaire principale aux affaires familiales, Marie-Josée Bonne, écrit que ce genre de violence est une réalité quotidienne pour de nombreuses femmes et jeunes filles.
Ces dernières "souffrent en silence, à huis clos, aux mains de ceux qui sont censés les aimer et les protéger". Cette violence ne cesse d’augmenter "selon le nombre de cas signalés dans tout le pays", a-t-elle ajouté.
Dans les trois premiers trimestres de l’année, 356 cas de violence familiale ont été enregistrés. Ce sont neuf cas de plus qu’à la même période en 2018.
Marie-Josée Bonne a aussi déclaré au média seychellois que ces agressions sont souvent mortelles. Récemment, le corps d’une femme à Anse Boileau été découpé et jeté à Caiman River. Un drame est également survenu "le 1er ou le 2 janvier", au cours duquel une femme a perdu la vie après avoir été battue par son compagnon.
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Tout au long de l’année, des campagnes de sensibilisation sont menées afin d’éduquer et surtout d’autonomiser les femmes. Et par ailleurs, le Tribunal de la famille prévoit la protection contre la violence domestique dans les affaires civiles.
Etant donné son statut de tribunal spécial, le Tribunal de la famille présente plusieurs avantages par rapport aux autres tribunaux. En effet, sa procédure est moins coûteuse, plus rapide et plus souple.
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