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Les ambitions communiquées au début de la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Glasgow n’ont pas été menées à terme.
Le ministre pour l’Agriculture, le Changements Climatique et l’Environnement, Flavien Joubert, s’est exprimé sur l’accord trouvé à la COP26 devant les journalistes.
Il a indiqué que les Seychelles et les petits Etats insulaires qui font partie de l’Alliance of Small Island (AOSIS) ne sont pas satisfaits à 100 % du résultat de cette conférence à Glasgow. "En fait, dans certains cas, nous sommes assez déçus car les ambitions qui avaient été communiquées au tout début n’ont pas été menées à terme", a annoncé le ministre.
Ce haut responsable a estimé que la COP26 a peu de chances de conduire le monde à contenir le réchauffement climatique à moins de 1,5°C. Pourtant, l’un des objectifs de cette conférence était d’encourager les pays développés à respecter leur engagement pour que le pays en développement puisse s’adapter aux effets du changement climatique.
Le journal Seychelles News Agency rappelle qu’en 2009 et en 2015, les pays développés ont promis de mobiliser 100 milliards de dollars d’ici 2020 et jusqu’en 2025. Cette somme sera nécessaire à aider les nations en développement à réagir face à cette situation du climat et à réduire les émissions.
Selon Flavien Joubert, il devrait y avoir plus d’engagements et les progrès réalisés au cours des dernières années auraient dû être beaucoup plus importants, notamment de la part des gros émetteurs.
Les petits Etats insulaires unissent leurs forces lorsqu’ils négocient sur les questions relatives au changement climatique. "Notre position a été communiquée à travers l’Alliance. Nous avons également eu l’occasion de discuter directement avec le Secrétaire général des Nations Unies et nous espérons qu’ils prennent en compte nos positions", a-t-il indiqué.
Les Contributions déterminées au niveau national (CDN) ont été communiquées par les Seychelles à la conférence.
Il s’agit d’une partie importante de l’accord de Paris, selon lequel les pays doivent détailler et faire connaître leurs plans pour réduire les émissions nationales et s’adapter aux impacts du changement climatique.
En revanche, Flavien Joubert a salué certains engagements qui contribueraient à la cause du changement climatique ont été pris, comme le pacte pour mettre fin à la déforestation d’ici 2030.
Il a pourtant, pointé que le montant des engagements n’est pas suffisant. "Nous ne sommes pas satisfaits", a-t-il réitéré.
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