Les pays membres de la région ont salué les résultats des programmes de santé coordonnés par la Commission de l’océan Indien (COI) avec le soutien financier de l’Agence française de développement (AFD). Ces conclusions ont été présentées lors des réunions du Comité technique régional et du Comité de pilotage, qui ont permis d’évaluer les avancées réalisées.
Lors d’une réunion qui s’est terminée le 29 novembre aux Seychelles, une cinquantaine de participants ont évalué les activités du réseau Sega One Health. Ils ont également approuvé une feuille de route pour le programme Sécurité Sanitaire en Indo-Pacifique (SSIP), couvrant l’océan Indien, le Pacifique et l’Asie du Sud-Est, avec le soutien de l’AFD et de divers partenaires. Ces discussions ont permis d’examiner les résultats des projets RSIE3 et RSIE4, les défis rencontrés et les leçons apprises. Le programme vise à améliorer les capacités diagnostiques, intégrer les données climatiques pour mieux répondre aux crises sanitaires, et réduire les inégalités de genre en santé, tout en renforçant la préparation aux épidémies, rapporte Le Journal de Mayotte.
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La réunion aux Seychelles a permis de faire le point sur les avancées récentes en matière de sécurité sanitaire. Parmi les réalisations, 273 épidémiologistes ont été certifiés en deux ans, et un Master en épidémiologie de terrain sera lancé en 2024 dans l’océan Indien. Environ 2 293 personnes ont été formées sur la prévention et la gestion des épidémies, et 40 dispositifs de surveillance ont été renforcés. La COI a également soutenu 40 laboratoires avec des équipements avancés, dont un laboratoire P3 et une clinique vétérinaire mobile. En 2025, les priorités incluront la lutte contre les vecteurs, la résistance antimicrobienne, et l’impact climatique sur la santé mentale.
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