Les trafics de drogue restent un sujet brûlant, particulièrement dans la région de l’Océan Indien, où leur ampleur a augmenté de manière significative ces dernières années. Le 4 juin dernier, les autorités de défense des Seychelles ont réalisé une saisie historique dépassant les 900 kilogrammes de stupéfiants.
Les services de renseignement des Seychelles ont repéré un navire suspect, suspecté de transporter illégalement des drogues. Une opération de reconnaissance a été lancée, menée par les Forces Spéciales, qui ont découvert une importante cargaison comprenant 897,33 kg de résine de cannabis, 9,65 kg de plantes médicinales, 7,3 kg d’héroïne et 3 kg de méthamphétamine, rapporte le journal Midi-Madagasikara. Cette saisie reflète la montée inquiétante du trafic de drogues dans l’Océan Indien, comme souligné par l’ONG Global Initiative contre le crime organisé transnational. Le rapport de cette organisation met en lumière une augmentation tant du trafic que de la diversité des drogues circulant dans la région ces dernières années.
> À lire aussi : Simulation de marée noire : les forces françaises et seychelloises réalisent leur premier exercice
Le rapport de Global Initiative souligne le rôle central de Madagascar dans le trafic de drogue, bénéficiant de sa position stratégique le long du Canal du Mozambique. Jason Eligh, chercheur pour l’ONG, explique que l’ïle Rouge agit comme un carrefour crucial où les drogues sont acheminées, conditionnées et redistribuées vers d’autres îles et pays africains. La récente saisie de 600 kg de cocaïne à Toamasina à la fin de 2021 illustre l’étendue du problème, bien que cela ne soit que la partie visible de l’iceberg.
> Toute l’actualité à Madagascar sur LINFO.re