A l’issue d’une réunion de cinq jours, les Seychelles et Maurice ont prolongé de 60 jours un accord de pêche bilatéral. Quelles sont les nouvelles conditions fixées après cet accord ?
Un accord a été trouvé entre les Seychelles et Maurice concernant la pêche durable. Les deux pays ont donc prolongé de 60 jours un accord de pêche bilatéral existant alors que l’accord actuel expirera le 19 février. En conséquence, les frais de licence vont augmenter et une nouvelle redevance environnementale et de recherche sera appliquée, a déclaré mardi un haut responsable du gouvernement. Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion de cinq jours présidée par les ministres de la Pêche des deux pays, Jean-François Ferrari des Seychelles et Sudheer Maudhoo de Maurice.
L’extension de l’accord existant avait pour but de garantir la continuité des activités de pêche menées par les Seychelles ou Maurice dans les eaux de l’autre partie. Pour le ministre seychellois Jean-François Ferrari, les deux pays bénéficiaient de plus de temps, grâce aux 60 jours, pour discuter d’autres points en vue d’un nouvel accord 60 jours supplémentaires. Les Seychelles sont par exemple intéressées à mener des recherches au banc de Saya de Malha, la plus grande banque océanique submergée au monde. D’après le ministre seychellois de la Pêche, cette question devra être discutée avec le Premier ministre mauricien, car Maurice dispose de la juridiction administrative sur la gestion de cette zone de gestion conjointe (JMA).
De son côté, Maurice a souligné qu’il faut surveiller la pêche illégale avec la possibilité d’avoir des systèmes de surveillance électronique sur les navires battant pavillon des deux pays et à bord de ceux battant pavillon d’autres pays. Les deux parties ont également accepté de travailler ensemble pour la sauvegarde et la défense des intérêts et de la position de l’autre devant la Commission des thons de l’océan Indien (CTOI).
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