Plusieurs dirigeants du monde entier se sont réunis à New York durant l’Assemblée générale des Nations Unies. Les Seychelles ont adopté un "Pacte pour l’avenir" lors de ce sommet.
Dimanche 22 septembre, les dirigeants du monde entier, dont le président des Seychelles Wavel Ramkalawan, ont adopté un "Pacte pour l’avenir" qui vise à transformer la gouvernance mondiale.
Le chef de l’Etat seychellois a pris la parole lors de la session plénière de l’Assemblée générale des Nations Unies. "Le Pacte pour l’avenir ne doit pas seulement refléter les aspirations de toutes les nations, il doit incarner les espoirs et les rêves des plus vulnérables d’entre nous", a-t-il indiqué. Selon ses dires, tous les pays ne peuvent pas se permettre de prendre des engagements pour les voir par la suite dilués dans leur mise en œuvre. Il a tenu à rappeler l’existence d’un risque réel que ces engagements continuent à marginaliser ceux qui sont déjà les plus menacés, les excluant des processus décisionnels.
Durant son discours, Wavel Ramkalawan a souligné que les jeunes doivent être activement impliqués dans le processus de développement, rapporte Seychelles News Agency. Cela pourrait garantir que le Pacte pour l’avenir représente véritablement tous les secteurs de la société. De plus, leur implication est cruciale, d’après lui, pour construire un monde plus résilient, inclusif et durable. Il s’est également exprimé sur l’importance des partenariats solides pour assurer un accès équitable aux technologies et aux infrastructures.
Le président seychellois a souligné que ces efforts doivent être soutenus par des institutions multilatérales résilientes, une coopération internationale, une solidarité mondiale et une responsabilité partagée, car "aucune nation ne peut relever seule ces immenses défis". "Pour incarner véritablement les principes de coopération et de responsabilité partagée, nous devons reconnaître et préserver l’importance stratégique de régions comme l’océan Indien", a-t-il renchéri. Il a expliqué que favoriser la paix et la collaboration dans cette zone est à la fois pour la stabilité régionale et pour le succès plus large de la communauté mondiale.
"Pour garantir le véritable succès du Programme d’Antigua-et-Barbuda en faveur des petits Etats insulaires en développement (PEID), nous devons aller au-delà de la rhétorique et passer à l’action", a souligné Wavel Ramkalawan. Il a ainsi exhorté les institutions multilatérales à reconnaître l’importance cruciale de l’Indice de vulnérabilité multidimensionnelle et à le mettre en œuvre comme un outil clé dans leurs politiques. Ainsi, les vulnérabilités uniques des pays les plus à risque reçoivent la priorité qu’elles méritent dans les stratégies de financement mondiales.
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