VERGOZ/ZEPPELIN/SIPA
Pour la troisième année consécutive, les Seychelles ont amélioré leur classement sur l’Indice mondial de la liberté de la presse. Ils se retrouvent à la 52e place sur 180 pays.
Reporters sans frontières (RSF) a publié, lundi 3 mai, le classement sur l’Indice mondial de la liberté de la presse. Cette publication coïncide avec la Journée mondiale de la liberté de la presse. "Bien que le pluralisme et le financement des médias soient limités par la taille et la population de ce petit archipel, les médias, en particulier les médias privés, ont réussi à se développer ces dernières années", a souligné le rapport.
Ce rapport reflète les progrès réalisés par les Seychelles en matière de liberté de la presse, ces dernières années, indique le président de l’Association des professionnels des médias des Seychelles, Rassin Vannier. Ce dernier précise, toutefois, que les Seychelles ont beaucoup à faire. En effet, les médias sont souvent influencés par les médias sociaux.
L’indice du RSF classe les régions selon le niveau de liberté dont disposent les journalistes. Elle constitue, en outre, un aperçu sur la situation de la liberté des médias sur la base d’une évaluation de l’indépendance des médias, du pluralisme, de la sécurité des journalistes et de la qualité du cadre législatif dans chaque pays et région, relate le site seychellesnewsagency.com.
Le rapport souligne, par ailleurs, que les menaces à la liberté de la presse aux Seychelles proviennent des lois contenant des dispositions pouvant faire obstacle à la communication d’informations. Selon ce rapport, les sanctions sont rarement imposées aux médias dans l’archipel. Toutefois, elles peuvent être lourdes quand elles le sont.
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