Le président seychellois a fait cette annonce dans le cadre de la septième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD7). Danny Faure a adressé un message à l’endroit de tous les pays africains.
Les Seychelles veulent s’engager dans le développement d’une politique de l’économie bleue. Telle est l’annonce du président seychellois Danny Faure lors de la septième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD7). Le pays travaille en étroite collaboration avec la Commission de l’Union africaine et la UNECA, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique. Le dirigeant seychellois a mis en avant les efforts engagés par le pays pour mettre en place un équilibre entre développement et conservation. "Ce qu’il est important de souligner, c’est que la plupart d’entre nous sur le continent africain sommes souvent paralysés par nos ressources limitées", a-t-il souligné avant de lancer un appel aux pays africains. L’inaccessible pourrait être atteint, selon lui, en combinant les efforts, en alignant les objectifs et avec un effort de chaque pays.
L’économie bleue des Seychelles s’oriente autour du développement des services à valeur ajoutée et sur l’économie circulaire, notamment l’industrie de transformation du poisson. "Nous aurions achevé d’ici 2020 un plan spatial marin complet de notre zone économique exclusive, établissant ainsi un point de référence à imiter au niveau mondial", a indiqué Danny Faure sur le récit de Seychelles News Agency. Il a souligné l’importance d’instaurer un ordre maritime fondé sur des règles pour l’intérêt de l’Afrique. Le dirigeant seychellois a énuméré les préoccupations majeures du continent à savoir les vols à main armée, la piraterie en mer, mais aussi la pêche IUU (illégale, non déclarée, non réglementée).
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