"Il ne s’agit pas seulement de préserver l’environnement, mais aussi de protéger la santé et le bien-être de nos communautés.", a souligné Nanette Laure, directrice générale de la division de la gestion des déchets au département de l’Environnement aux Seychelles.
Face à l’aggravation de la pollution plastique, les Seychelles appellent à l’accélération des négociations pour finaliser un traité international juridiquement contraignant d’ici 2025. La cinquième session du Comité de négociation intergouvernemental (CNI-5), tenue récemment en Corée du Sud, a échoué à trouver un consensus sur des points essentiels comme la réduction de la production de plastiques et l’interdiction des produits chimiques dangereux. Les principaux points d’achoppement concernent la diminution de la production de polymères plastiques primaires, l’interdiction de produits chimiques préoccupants dans les plastiques et la gestion des produits en plastique problématiques.
Pour les Seychelles, cet accord est vital. Cet État insulaire subit de plein fouet les impacts écologiques et socio-économiques de la pollution plastique, menaçant sa biodiversité unique et les moyens de subsistance de sa population. "Nous devons garantir que ce traité couvre tout le cycle de vie des plastiques et responsabilise les pays producteurs", a déclaré Nanette Laure, directrice de la gestion des déchets au département de l’Environnement sur le récit de Seychelles News Agency. Les Seychelles ont pris des mesures pionnières en interdisant, dès 2017, les sacs plastiques, les boîtes en polystyrène et les ustensiles jetables, avant d’élargir ces interdictions aux pailles et ballons. Toutefois, elles insistent sur la nécessité d’une réponse collective mondiale pour lutter efficacement contre ce fléau.
La pollution plastique représente une menace majeure pour la planète et la santé humaine. En progressant vers un accord global, les Seychelles espèrent que le futur traité permettra de réduire les impacts de cette crise grâce à des solutions inclusives et ambitieuses, tout en tenant compte des réalités des pays les plus vulnérables. "Il ne s’agit pas seulement de préserver l’environnement, mais aussi de protéger la santé et le bien-être de nos communautés.", a souligné Nanette Laure.
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