Plusieurs dirigeants du monde sont réunis à la COP26, à Glasgow. Le président des Seychelles Wavel Ramkalawan a indiqué que le monde doit forger un pacte environnemental.
Dans le cadre du sommet COP26 à Glasgow, en Ecosse, le président des Seychelles Wavel Ramkalawan s’est exprimé devant les autres chefs d’Etat et des gouvernements de la planète lundi 1er novembre.
"Je me tiens devant vous, chers dirigeants de nos nations, donc, de notre planète, pas en tant que scientifique ni en tant qu’expert environnemental, mais en tant que citoyen de notre belle planète, et plus précisément en tant qu’insulaire face à la réalité", a-t-il annoncé.
Le président a souligné que les Seychelles font face à la destruction de l’environnement et des moyens de subsistance. Selon ses dires, tant de nations sont frappées par des inondations, des feux de forêt, des températures extrêmes, ou encore des retards des saisons des pluies. Toutes ces catastrophes font malheureusement partie du processus de destruction de la planète terre et de "l’extinction éventuelle auto-imposée de l’espèce la plus intelligente de la planète, l’être humain".
Wavel Ramkalawan a notamment confirmé que les Seychelles sont une victime comme les autres petits Etats insulaires en développement. Il a ainsi, appelé ses homologues à agir immédiatement, rapporte Seychelles News Agency. D’après lui, dans cette bataille pour sauver notre planète, "nous sommes dans le même bateau, grands, petits, riches ou pauvres". Il est ainsi, nécessaire que les nations industrialisées comprennent qu’elles ne peuvent continuer à polluer sans réserve, que ceux qui exploitent sans penser à demain, arrêtent, que les braconniers corrompus, changent leurs habitudes.
Lors de son allocution, le président seychellois a lancé un appel aux pays riches pour qu’ils considèrent les moins fortunés comme des partenaires égaux et mettent fin à l’expression "à revenu élevé" afin de prendre en compte l’indice de vulnérabilité. Il a souligné que pour la protection de la planète, le seul vaccin est "notre engagement sincère et nos actions concrètes". En d’autres termes, nous devons être honnêtes et orientés vers l’action. Wavel Ramkalawan s’est également demandé si les pays moins responsables de la destruction de la planète peuvent être aidés généreusement. "Nous avons une mission aujourd’hui : sauver notre planète (…). Le partenariat est pour hier. Demain n’est pas une option, car il sera trop tard", a-t-il conclu.
> A lire aussi : COP26 : les engagements de l’île Maurice en faveur du climat d’ici 2030