Lors de la COP16 de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, un cap important a été franchi. Un mécanisme mondial a été mis en place pour garantir le partage équitable des avantages tirés des informations génétiques sur les ressources biologiques.
Sous la direction du ministre Flavien Joubert, la délégation des Seychelles a joué un rôle clé à la COP16, qui, malgré une suspension temporaire après 12 heures de discussions, a abouti à des accords majeurs pour la biodiversité. Astrid Schomaker, secrétaire exécutive de la CBD, a souligné l’importance de l’événement en affirmant : "il est temps de faire la paix avec la nature", rapporte SeychellesNewsAgency.
Le ministre Joubert a qualifié cette conférence de tournant pour les Seychelles. Il a évoqué des décisions cruciales pour la conservation des écosystèmes marins et la lutte contre les espèces invasives, tout en appelant les pays développés à soutenir financièrement ces efforts.
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Lors de la COP16, le Fonds Cali a été créé pour garantir un partage équitable des bénéfices tirés des DSI (informations de séquence numérique), en ciblant particulièrement le soutien aux pays en développement et aux communautés autochtones. Ce fonds contribuera également au Cadre mondial Kunming-Montréal, en finançant des projets de préservation et de renforcement des capacités locales.
Cependant, la fin de la COP16 a laissé des sentiments mitigés. Le Dr Nirmal Shah, de Nature Seychelles, a exprimé sa déception, notant le manque de progrès sur les engagements financiers. Il a insisté sur la nécessité pour les Seychelles de trouver des financements alternatifs afin de protéger leurs écosystèmes face aux défis actuels du climat et de la biodiversité.
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