La cour suprême des Seychelles se penche en ce début d’année sur les contestations déposées par l’opposition relatives aux résultats des dernières élections présidentielles.
En ce début d’année, la justice seychelloise se focalise sur la plainte déposée devant la cour constitutionnelle par le parti SNP. Ce dernier remet en cause les résultats des élections présidentielles en décembre 2015.
L’affaire sera traitée avec priorité
Selon la juge en chef Mathilda Twomey, cette affaire peut durer des semaines, des mois, compte tenu du nombre d’accusations et vue la quantité de témoins qui seront interrogés par les avocats des deux camps. "Cette affaire sera traitée définitivement avec priorité", a-t-elle précisé sur le récit de Seychelles News Agency. Elle a ajouté que le verdict ne sera pas rendu avant 3 mois. Dans la foulée, la juge Twomey a assuré que la justice restera impartiale dans cette affaire, et que seule la cour fera le jugement.
Une seconde contestation
Après la première contestation en 2001 contre le président France Albert Rene, c’est la deuxième fois que l’opposition seychelloise conteste les résultats des élections présidentielles. Lors de la première contestation, l’opposition n’a pas eu ce qu’il voulait.
Un recomptage des bulletins de vote sollicité
Le 18 décembre, la Commission électorale avait annoncé la victoire du président James Michel au deuxième tour avec 50, 15 % des voix, contre Wavel Ramkalawan qui a remporté 49,85 %, soit un écart de 193 voix au total.
Wavel Ramkalawan a réclamé un recomptage des bulletins de vote, car il a estimé qu’il y a eu quelques irrégularités. Le candidat a également souligné qu’aucun des deux candidats n’avait recueilli plus de 50 % des voix, pour être élu.
Pour rappel, à l’issue de ce scrutin de décembre 2015, le président James Michel a été réélu pour son troisième et dernier mandat.
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