Seychelles rejoignent le Japon et les Émirats Arabes Unis à la coprésidence du Groupe de travail n°3 du Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes (CGPCS).
La 16e réunion plénière du groupe de contact et la réunion du conseil d’administration du Fonds d’affectation spéciale pour la lutte anti-piraterie, s’est tenue du 12 au 15 mai au siège des Nations unies à New York et au cours de laquelle la coprésidence du CGPCS a été confiée aux Seychelles.
L’archipel remplace ainsi la République de Corée et sera appelé à " développer des pratiques de gestion pour protéger les navires contre la piraterie dans la région ". Il lui appartient également de " créer des mécanismes permettant de vérifier les procédures de recrutement des agents de sécurité armés privés pour les entreprises maritimes ", précise l’organe Seychelles New Agency.
" L’élection, à l’unanimité, à la co-présidence du Groupe de travail 3 démontre la confiance que la communauté internationale a placée dans les capacités des Seychelles à garantir à l’Océan Indien le rôle essentiel qu’elle a joué pour assurer la fin de l’impunité pour les pirates somaliens ", se félicitent dans une déclaration conjointe le chef de la diplomatie seychelloise, Jean-Paul Adam, et le ministère de l’Intérieur et des Transports, Joel Morgan. Ce dernier estime que l’archipel a su démontrer " une approche cohérente et ciblée dans la lutte contre la menace que la piraterie représente pour l’Océan Indien occidental ".
" Le Groupe de travail 3 témoigne de la confiance que la communauté internationale a mise dans les Seychelles et surtout dans sa capacité à influencer le paysage mondial de la sécurité quelle que soit sa taille relative... Aussi l’occasion de faire entendre nos voix et de façonner l’ordre du jour de la sécurité maritime pour le bénéfice de notre peuple " rajoute pour sa part le ministre Jean-Paul Adam.
Dans cette nouvelle attribution au sein du CGPCS, le pays s’est vu octroyer une subvention de 600 000 dollars, soit quelque 438 000€. Elle servira notamment à financer un projet de développement de la capacité d’application de la loi maritime, ainsi que la capacité d’analyse et d’investigation par la mise en place d’une unité d’enquête de la police maritime indique encore l’agence SNA.